Mi-temps : 13-17. Arbitres : MM. Picard et Vauchez.
NANTES : Nielsen (3 arrêts) et Hofmann (3 arrêts) au but. Ovnicek 2/4, Buric 3/5, O. Nyokas 2/4, Rivera 3/5 dont 3/4 pen., Cavalcanti 0/6, Augustinussen 2/4, Tournat 2/2, Feliho, Lazarov 1/2 dont 1/1 pen., Balaguer 2/2, A. Minne 4/9, Briet 0/1, Damatrin 2/3, Petraud 2/4. Entraîneur : Alberto Entrerrios.
SZEGED : Mikler (16 arrêts) et Alilovic au but. Maqueda 3/5, Stepancic 1/3, Källman 4/4, Bodo 8/8, Canellas 1/3, Henigman 2/2, Radivojevic 6/6, Blazevic 1/1, Gaber 4/4, Sostaric 2/4 dont 1/1 pen., Kasparek 3/3, Bombac 3/3, Rosta 1/1, Zhitnikov 1/3. Entraîneur : Juan Carlos Pastor.
Nantes se fait découper en rondelles
Si Nantes avait péniblement mais finalement dominé Elverum la veille, Szeged n’avait pas pu faire mieux qu’un match nul face au champion de Norvège. La logique des deux matches précédents a explosé devant l’envie, la puissance et la détermination d’un Pick Szeged bien décidé à oublier le partage de point nordique.
On va bien comprendre dès l’entame du match que la défense de Szeged ne serait aussi laxiste que face à Elverum. Seul Valero Rivera sur 7 mètres arrivait à alimenter la marque côté nantais. Pendant ce temps, Kallman, Stepansic, Bombac, Gaber et autre Sostaric avaient déjà fait avancer la cause hongroise. Et quand Aymeric Minne marquait le premier but nantais dans le jeu, peu après Nantes se retrouvait repoussé à 5 unités au bout d’un petit quart d’heure. En changeant sa base arrière, et sous la houlette d’un Aymeric Minne montrant qu’il était en train de devenir le meneur de jeu attitré du « H », les Ligériens arrivaient à recoller à 12 partout et on se disait que le match allait vraiment en devenir un. Raté dans l’analyse ! Le 5-0 hongrois cinglant qui allait suivre tuait tout espoir de Nantes de rejoindre la grande finale de dimanche. Car la suite ne sera qu’une longue agonie pour l’ex finaliste de la Ligue des Champions. On a vu combien un joueur comme Eduardo Gurbindo manquait dans toutes les composantes du jeu. Et la déroute que va symboliser la seconde période n’a pas aidé à faire oublier le gaucher ibère. Son retour rapide est espéré côté nantais, mais sur ce match il en manquait encore pas mal pour arriver à challenger un Szeged en mode conquérant. -15 au final, l’addition est salée et même sévère. A voir si cela va créer un petit mouvement de crise ou au contraire faire évoluer le jeu nantais dans le bon sens. En tout cas, Nantes verra la grande finale dans les tribunes, après avoir joué la 3° place face au Medvedi Tchekhov.